ARJEL : Bilan 2e Trimestre, Une Chute Sans Fin

ARJEL : Bilan 2e Trimestre, Une Chute Sans Fin
Encore de très mauvais chiffres pour l’activité du 2e trimestre. Coppolani pendant ce temps reçoit ses homologues lettons.

Bon je ne vais pas gâcher mes semis-vacances ni les vôtres, mais le bulletin de santé des Jeux a été publié sous forme du bilan du 2e trimestre 2014 par l’ARJEL, médecin impuissant à endiguer la lente agonie que nous observons tous depuis des années.

Cash Game en chute, MTT en survie

On l’a dit la coupe du monde de football a dopé les paris sportifs, générant des ouverture de compte chez tous les opérateurs.

Joueurs

Du côté des paris hippiques on note une baisse pour le 4e trimestre consécutif : moins 7% par rapport à 2013.

Le pire est comme à chaque bilan du côté du Poker avec encore une baisse des mises en Cash Game de 17% cette fois ci en comparaison à l’année dernière.

Cash

Le Poker de tournoi est un peu plus vivace, avec une hausse de 6% des inscriptions, ce qui ne suffit bien sûr pas à corriger la tendance générale négative : -9% du Produit Brut des Jeux pour ce second trimestre et 31% de chute en deux ans pour le montant des mises hebdomadaires, passant de 116 millions en 2012, à 96 millions en 2013, pour atteindre cette année le triste record de 80,6 millions d’Euros.

Les solutions ? Mais mon brave Monsieur l’ARJEL constate et visiblement pense qu’il est urgent d’attendre !!! Ce qui n’empêche pas la France de présenter fièrement son modèle de régulation à ses homologues étrangers ….

Le Président de l’ARJEL à l’heure lettone

Pendant que le Poker français agonise, le Président de l’ARJEL Charles Coppolani, fait d’utiles mondanités. Après avoir reçu au mois de juin une délégation singapourienne curieuse de découvrir notre merveilleux modèle, ce fut au tour de la Lettonie en la personne de Mme Signe Birne directrice de l’inspection de supervision des loteries et des jeux, flanquée de son fidèle Bernardo  directeur juridique, M Janis Ungurs d’être reçus à Paris.

La rencontre ne semble pas avoir ouvert des horizons ni d’un côté, ni de l’autre : dans le camp letton où le marché est ouvert depuis 2006, sauf la loterie monopole d’état, on souligne que les deux marchés ont peu de points communs ; côté frenchies, on souligne que le marché letton est lui aussi victime de l’usure du phénomène de mode et que le Poker  » qui est pourtant fiscalisé en Lettonie sur le produit brut des jeux et ne semble pas avoir basculé dans une offre illégale« …

Si le Poker français tourne au vinaigre, Letton ne baigne donc pas non plus dans l’huile…