Les Instances de Régulation Des Jeux en Ligne Dans le Monde

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Après la régulation des jeux en Europe, suite de notre tour du monde des instances de régulations des jeux. Cette semaine : la Grèce, la Bulgarie, la Colombie, la Bulgarie, l’Afrique du Sud, l’Uruguay…

La Grèce toujours dans la tourmente

L’épopée grecque continue avec la publication d’une liste noire de plus de 400 sites non autorisés par le régulateur de l’Etat, la Commission des jeux hellénique (HGC). L’Association des jeux à distance (RGA) a écrit à la HGC les accusant de se préparer à dévoiler la liste noire après un gros couac, où elle avait été accidentellement postée et précipitamment retirée.

Maintenant que la liste est officiellement en ligne, la RGA s’est plainte auprès du Commissaire Européen Michel Barnier, exigeant qu’il prenne des mesures pour empêcher la re-création d’un monopole en ligne pour l’OPAP. Michel Barnier avait joué un rôle prépondérant en pesant sur les modifications législatives grecques qui autorisaient le monopole, il est donc probable qu’il s’y intéresse.

La situation va probablement entraîner d’énormes procès qui prendront plus d’ une dizaine d’années à être jugés, mais qui sont également susceptibles d’engager le gouvernement grec dans un passif financier majeur, au moment où ils parviendraient à résoudre leur crise financière.

Malte en croisade contre Everleaf

Peu de temps après que l’autorité Maltaise des jeux (LGA) est annoncé la suspension des licences de Everleaf la semaine dernière, elle vient de mettre à jour sa liste noire complète des domaines suspendus. La plupart sont détenus directement par Everleaf lui-même, mais quelques-uns sont indépendants.

Bulgarie : démission refusée

La Commission de l’Etat Bulgare aux Jeux (CGT) a rejeté les appels à la démission à l’encontre de son président, suite à la publication d’une liste noire de sites non autorisés. L’appel a été lancé par un groupe, “Le Comité directeur pour les citoyens, sensé représenter les intérêts des joueurs locaux dans le pays, mais la liste de ses membres n’a pas été rendue publique. Dans sa réponse, la CGT a laissé entendre qu’elle pourrait bientôt être en mesure d’accepter les demandes de licence des opérateurs en ligne.

Colombie : le jeu est propre

Le Président de Coljuegos, l’instance de régulation colombienne des jeux, a annoncé une campagne d’information publique pour changer l’image des jeux de hasard. En louant les effets positifs du jeu, Rodrigo Vélez a affirmé que «le jeu développe l’intellect.”

La campagne vise à corriger la perception qu’a le public du jeu, l’associant à la criminalité et au blanchiment d’argent. De nouvelles réglementations sur le online devraient être mises en place plus tard cette année, jusque-là le jeu en ligne est, selon Coljuegos, “illégal”.

Uruguay : l’argent des casinos contre le Cancer

Un homme politique uruguayen, Aníbal Gloodtdofsky, a souligné qu’une taxe sur les jeux de 10% mise en place en 1946 n’a jamais été honorée par les casinos. Il propose un amendement à la loi qui permettra de recueillir des arriérés d’impôts pendant cinq ans et de les utiliser pour financer de couteux médicaments étrangers pour soigner les patients cancéreux.

Afrique du sud : un pas en avant

Le ministre du commerce et de l’Industrie d’Afrique du Sud, Rob Davies, a annoncé des mesures visant à créer un régulateur unique, afin de réduire les problèmes liés au jeu et de réglementer la publicité. Cette annonce a été perçue comme une concession aux intérêts de plusieurs provinces sud-africaines, qui avaient bloqué l’adoption d’une nouvelle loi sur les jeux d’argent , permettant de réglementer le jeu en ligne.