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Bonne chance à tous ! 

Alors qu’il vient juste de s’expliquer sur le black Friday au sein de Full Tilt Poker, Howard Lederer revient aux tables de poker de Las Vegas. Banni de la communauté poker, son retour créé la polémique sur les forums spécialisés.

Lederer vu dans la Bobby’s room

La rumeur commençait à enfler, un sujet intitulé « Howard Lederer repéré dans la Booby’s Room » venait d’être créé sur le forum anglophone « twoplustwo » avec une photo (ci-dessus) de mauvaise qualité montrant Lederer assis à une table. Puis un tweet est venu définitivement confirmer la rumeur :

Traduction : Howard Lederer jouant dans la Bobby’s Room avec Brunson, Elezra (pas Ivey). Partie amical – beaucoup de rire et de discussions

Un retour prématuré ?

Puis quelques heures plus tard, il est aperçu jouant dans la Ivey’s room. Il n’en fallait pas plus pour que la polémique grossisse avec beaucoup de commentaire de déception. En effet, la plupart des amateur de poker ne comprennent pas comment est-il autorisé à jouer dans le casino. Selon eux, il devrait être interdit d’accès au casino après tout ce qu’il a fait contre le poker en ligne.

À la fin de sa longue interview, il avait émis son souhait de revenir dans la communauté poker. Lederer a donc réalisé ses envies après plus d’une année sans jouer, espérant surement que son interview allait lui permettre un retour accepté par la communauté.

C’est officiel, Estelle Denis intègre la Team BarrièrePoker.fr ! L’annonce a été faite la semaine dernière à Cannes, en marge des WSOP Europe 2012. A cette occasion, la présentatrice télé a rejoint le field des 84 participantes du tournoi Ladies, venues s’affronter pour un titre et un prize pool de 42 000 €. Peu de places payées, pas de gros appât du gain. Qu’importe. C’est le bracelet qu’elles sont venues chercher.

Première recrue féminine de la Team Barrière, l’année dernière c’est Barbara Martinez qui s’est hissée jusqu’au titre WSOP Ladies.

Parmi les joueuses de poker  également bien en place sur cet event, se trouvaient quelques personnalités bien connues de la communauté des joueurs. Ainsi Céline Bastian qui officie depuis 18 mois sous les couleurs de PokerStars.fr, Karine Nogueira blogueuse et ex-candidate de Poker Mission Caraïbes, Isabelle Balthazar joueuse de tournois aux multiples performances dont la table finale du WSOPE Ladies 2011… Egalement présente, la sympatique Vanessa Hellbuick, championne du WSOP Ladies en 2010 à Las Vegas.

Aurélie Quelain frôle la victoire

Pas de doute, la liste des grandes joueuses françaises s’allonge un peu plus chaque année et depuis quelques temps le nom d’Aurélie Quelain s’impose lui aussi. Cette ingénieur technico commerciale s’est emparée dernièrement de la 3e place du Ladies Partouche Poker Tour et d’une très belle victoire sur le Barrière Poker Tour d’Enghien-les-Bains.

A Cannes malheureusement, la Française est éliminée en 2e position par Irina Batorevichau après 90 longues minutes de heads-up. Malgré la hargne d’Aurélie Quelain, la joueuse tchèque, déjà chip leader au début de la 2e journée, remporte le titre WSOP tant convoité et ses 12 902 € de gains, haut la main.

WSOPE 2012 Ladies : les résultats

>> Irina Batorevich : 12 902 €

>> Aurélie Quelain : 7 974 €

>> Nathalie Perignon : 5 582 €

>> Angélique Amar : 4 066 €

>> Trishelle Cannatella : 2 991 €

>> Rita Hairabedian : 2 235 €

>> Alexandra Kouao : 1 792 €

>> Valérie Pignot : 1 494 €

>> Magali Fabron : 1 284 €

Catégorie : Actualites

Dans une longue interview réalisée par un site de poker américain, Howard Lederer s’explique sur toute l’affaire Full Tilt. La première partie abordait la naissance de Full Tilt jusqu’au Black Friday.

Dans cette deuxième partie l’ex-dirigeant donne sa version sur les évènements survenus après l’intervention de la justice américaine. Ainsi, il critique l’action intentée par Phil Ivey et le comportement de la plupart des actionnaires notamment en ce qui concerne les dettes qu’ils avaient contracté auprès de la room

La découverte d’un manque de 250 millions dans les comptes de Full Tilt

Alors que ray Bitard venait de le mettre au courant d’un  trou de 100 millions, il découvre en réalité qu’il s’agit de 250 millions de dollars après l’intervention du FBI et du DoJ. Seul Ray Bitard et Chris Ferguson étaient au courant de ce manque de fond, alors que le site peut rembourser que 10 millions au maximum.

Cette somme comprenait 134 millions de dépôt qui n’ont jamais été collecté par le site à cause de problèmes d’intermédiaires de paiement. Selon Lederer, la grande majorité de ces 134 millions étaient joué par des joueurs perdants. Cependant, il affirme également qu’ils n’ont jamais caché des informations après la découverte de ce trou mais de trouver une solution rapidement.

Des actionnaires désintéressés du vrai problème, Ivey critiqué pour son action en justice

Selon Lederer, dès l’annonce de la saisie par la justice, les actionnaires se sont plus préoccupés de leur part dans l’entreprise que de trouver une solution. Rapidement, seul leur avocat se déplaçaient lors des réunions et leurs principales préoccupations étaient de défendre leurs propres intérêts.

Phil Ivey en prend pour son grade subissant de fortes critiques pour l’action en justice qu’il intenta contre Full Tilt. Comme dans la version d’Andy Bloch, Lederer confirme qu’il ne se préoccupait pas des joueurs lors de ce procès comme annoncé officiellement. Il qualifie même « d’absurde » les 150 millions réclamait par le meilleur joueur au monde alors que le site était dans une situation critique.

Des prêts effectués aux joueurs jamais remboursés

Il fustige ensuite l’attitude de certains joueurs envers les dettes contractées auprès de Full Tilt. Il prend pour exemple Eric Lingren qui a emprunté 2 millions alors que 4 millions lui ont été crédité « par erreur ». Il a reconnu avoir reçu cet argent sans jamais le rendre. Il critique aussi les remplaçants de Ray Bitar (Andy Bloch, Phil Gordon, Phil Ivey) qui ont directement inclue dans leur contrat une rémunération de 20 000 dollars par mois….

PokerStars reprend le site

Il aborde enfin la sortie de crise grâce à la reprise du site par PokerStars sans même l’accord des actionnaires. En effet, n’arrivant pas à les joindre, il s’aperçoit que la procédure lancé par le département de justice permet une reprise sans leur consentement. Il s’étonne tout de même de leurs déclarations, se félicitant de cet accord alors qu’ils n’ont rien signé et l’ont appris par la presse.

Pour conclure, Howard Lederer, dit qu’il assume toutes les erreurs qui se sont produites en tant que dirigeant du site et remercie PokerStars pour son professionnalisme.

Howard Lederer sort de son silence et répond à toutes les questions sur l’affaire Full Tilt poker 17 mois après la fermeture. Dans cette première partie, l’ex-actionnaire et dirigeant de Tiltware, société maire de Full Tilt, parle de sa création jusqu’au jour du Black Friday du poker en ligne.

Il explique notamment pourquoi Full Tilt a décidé de continuer à opérer sur le marché américain malgré la loi anti-jeux en ligne. D’autres sujet sont également abordé comme les premiers problèmes de paiement.

Full Tilt Poker une affaire qui tourne…

En 2004, la société est fondée par des joueurs de poker dont Ray Bitar et Chris Fergusson. Ils ont immédiatement cherché des investisseurs et s’est ainsi que de nombreux autres joueurs comme Phil Ivey, Andy Bloch, John Luanda, Eric Seidel et bien d’autres sont devenus actionnaires de la société. Rapidement, Ray Bitar devient le PDG de la société, même si il n’as aucune qualification ni expérience pour ce poste, essentiellement composé de joueurs peu impliqué dans la gestion des affaires. Bitar subit dès les premières années quelques critiques récurrentes parmi les actionnaires sans toutefois être inquiété pour son poste…

Ces fonds récoltés ont permis le développement du logiciel de poker et le lancement du site. Les investisseurs, qui pour la plupart faisaient également partie de la team FTP, recevait une compensation financière de l’ordre de 5% des profits de la société pour promouvoir la room et le rôle qu’il détenait dans le développement de la société.

Lederer explique qu’au lancement, la société ne reversée pas de dividendes aux actionnaires mais réinvestissait la totalité des bénéfices pour se développer. C’est seulement qu’à partir de 2007 que des dividendes ont été versé lorsque tous les signaux comptables étaient positifs. La justice américaine révèle que plus de 443 millions de dollars ont été versé aux actionnaires en dividende depuis cette date.

Le poker devient illégal, Full Tilt reste sur le marché

Lederer explique ensuite comment la décision de continuer d’accepter des joueurs américains est prise alors que la loi contre les jeux en ligne entrait en vigueur aux États-Unis. Il déclare même que cette décision fut facile à prendre même si elle n’a pas fait l’unanimité au sein des actionnaires. En effet, après consultation des meilleurs avocats, il en ressort que le poker ne fait pas partie de ces jeux interdits incluent dans la loi.

Suite à cette loi, les processus de paiement ont tout de même changé mais Lederer ne s’épanche pas sur ce sujet, assurant que cela ne faisait pas partie de ces « attributions quotidienne ». Il précise tout de même que Ray Bitar lui a montré  des papiers officiels d’une banque affirmant avoir connaissance que les fond reçus provenaient d’une activité liée au poker en ligne.

Howard Lederer démissionne en 2007, des problèmes de paiement surviennent

L’homme aux deux bracelets démissionne en 2007 de son poste de management, il est alors un peu tenu à l’écart des opérations. Cependant, grâce à des mails de joueurs, il apprend que des joueurs n’arrivent pas à déposer ou certains ne voient pas ces opérations apparaitre sur leur compte bancaire…

Cependant, Lederer affirme n’avoir été mis au courant de ces problèmes que le 7 avril 2011. Lorsque le PDG Ray Bitar lui apprend un décalage de 100 millions de dollars entre les montants crédités sur les comptes joueurs et les montants prélevés. Surpris par cette nouvelle, Lederer décide de régler ce problème cacher à tous les actionnaires par Bitar dès son retour d’un voyage professionnel le 18 avril, mais entre-temps la justice américaine a subit avec comme conséquence le black Friday du poker en ligne

Daniel « Kid Poker » Negreanu est un joueur connu et apprécié sur le circuit international. Il est connu pour son palmarès et sa bonhomie aux tables de poker mais également pour ses avis nombreux et tranchés.

En effet, avec 4 bracelets WSOP et 2 titres WPT, le « Kid Poker » a acquis une certaine autorité dans le monde du poker. Cette influence s’est vu prendre de l’importance avec l’émergence des réseaux sociaux et un nombre croissant de fan sur twitter (environ 200K followers).

Le « Kid Poker » s’énerve

S’il y a bien une histoire qui énerve le canadien depuis maintenant plus d’un an, c’est la façon dont le site de poker, Full Tilt Poker, a géré l’après « Black Friday ». Les joueurs non remboursés pendant plus de 17 mois sans une vraie communication de la part des dirigeant de l’entreprise et plus particulièrement de Howard Lederer et Ray Bitard qui traitre d’idiot arrogant dans cette vidéo sous-titrés en français :

Quelques semaines plus tard, il prend la parole sur son blog afin de dire tout ce qu’il pense vraiment de ces deux dirigeants. On assiste alors à un véritable pétage de plomb de la part de Negreanu qui s’en prend aussi à Chris Fergusson, il cautionne même le cas d’une personne ne se ferait justice elle-même :

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Howard Lederer s’explique, Negreanu ne décolère pas

Alors quand l’un des dirigeants, Howard Lederer, donne enfin sa version des faits dans une longue interview pour la communauté poker. Negreanu n’a pu alors s’empêcher de réagir dans un style reconnaissable.

Traduction : Je regarde l’interview de Lederer depuis une heure, il n’a reconnu aucune erreur de sa part et n’a présenté aucune excuse pour le moment. Exactement ce à quoi je m’attendais.

Traduction : Comme prévu, Howard utilise de cette interview pour dénigrer Ray, les actionnaires et Ivey tout en passant pour le mec bien dans l’histoire.

On se demande vraiment si Lederer a une chance de se faire pardonner un jour par le Kid Poker…

Le joueur de poker professionnel, Andy Bloch, ancien membres de la team Full Tilt Poker mais également ex-actionnaire du site vient de livrer sa version des faits sur les déconvenues que la room a connu.

Il aborde le problème Ray Bitard mais également le manque d’implication des actionnaires avant de s’en prendre à son ex-coéquipier, Phil Ivey

Le problème Ray Bitard

Dans sa version de l’affaire, Bloch rejette en grande partie la faute sur Ray Bitard. En effet, Ray ne communiqué pas vraiment les chiffres de la société à ses associés, ou du moins, pas tous les chiffres. Surtout quand le site accusait une dette d’une centaine de millions en dépôt non encaissés à cause de problèmes avec quelques intermédiaires de paiement.

Cependant, il concède que les dirigeants dont ils fait partie ont sous-estimé le problème notamment dû à une implication insuffisante dans les comptes de la société.

« Personne n’a jamais attrapé son bluff… Ray disait toujours, si vous voulez venir à Dublin et vérifier la comptabilité, venez, vous pouvez tout voir par vous-même. Personne ne l’a jamais pris au mot. »

Selon ses dires, plusieurs tentatives pour évincer Bitard de sa place prédominante ont eu lieu mais personne ne voulait réellement endossé ses responsabilités.

« Il y avait un nouveau plan de transition en place à la fin du mois de juin. Nous l’avions même appelé Transition 2.0 en fait. Puis l’AGCC a retiré la licence, et je n’ai plus jamais entendu parler de cette transition (…). On avait le temps de remplacer Ray. Cela aurait été simple à ce moment-là de prendre les rênes. Mais personne n’a voulu le faire »

Ivey et le Groupe Bernard Tapie en prennent pour leur grade

Au passage, Bloch n’oublie pas de lancer quelques piques contre son ex-coéquipier, Phil Ivey. En effet, il critique le faite qu’Ivey emprunte de l’argent peu avant le Black Friday, alors que le joueur devait déjà plusieurs millions à la room. Le joueur se serait alors justifié en prétextant qu’une personne devait lui rendre de l’argent prochainement.

Bloch reproche également à Phil Ivey d’intenter un procés contre FTP dans le seul but que le site intervienne auprès de cette tierce personne qui doit de l’argent à Ivey et donc indirectement à la room de poker.

« Son communiqué de presse, disant que c’était pour les joueurs, était complètement bidon. (…) Vu le timing, on aurait dit que c’était une tentative pour entraver la compagnie, et entraver les deals qui était en préparation, et mettre la pression sur la compagnie pour ‘parler à cette personne ‘ »

Puis le Groupe Bernard Tapie est également égratigné pour ça tentative de rachat de FTP. Bloch n’était apparemment pas convaincu que le groupe français rembourserait entièrement les joueurs, lorsqu’il en parle, il y fait une subtile comparaison avec la récente polémique autour du prizepool du PPT :

« Leur version de ‘compensation entière’ c’est comme la définition en français de ‘garantie’ »

 Après presque une semaine de poker, le World Poker Tour Grand Prix de Paris se termine par la victoire de Matthew Salberg, plus connu pour ses séries à succès tel que Weeds ou Entourage, au terme d’une table finale de haut niveau.

400 000 euros pour Salsberg

Cette édition 2012 du WPT Paris fût une véritable réussite avec un field de 204 joueurs plus 24 Re-buy faisant gonfler le prizepool total 1 624 500 euros. Cette année encore le tournoi s’est déroulé dans le célèbre cercle de jeux parisien, l’Aviation Club de France.

Matthew Salberg en est réparti avec 400 000€ plus un ticket d’entrée pour les WPT World Championship d’une valeur de 25 000$ mais il a surtout privé le danois, Theo Jorgensen, d’un doublé inédit dans le poker. En effet, il aurait  pu devenir le premier joueur à remporter deux fois la même étape des WPT.

D’autant plus rageant que durant le heads up final, Jorgensen a détenu jusqu’à quatre fois plus de jeton que Salsberg mais c’était sans compter sur la persévérance de l’américain qui réussit à doubler deux fois son tapis avec des mains plus faible que son adversaire.

À noter que la table finale de ce tournoi était très relevée avec pratiquement que des joueurs pros, ce qui explique que cette table finale s’est fini après 7 heures de jeu. Avec la présence de Moshin Charania, vainqueur de EPT de Monte Carlo (Saison 8) ou Timothy Adams détenant un bracelet des WSOP.

Composition de la table finale : 

Matthew Salsberg (USA) – 400.000 €

Theo Jorgensen (Danemark) – 264.600 €

Philipp Gruissem (Allemagne) – 170.065 €

Timothy Adams (Canada) – 125.775 €

Moshin Charania (USA) – 95.615 €

Fabian Quoss (UK) – 75.765 €

Le Partouche Poker Tour 5ème édition se déroule en ce moment à Cannes. En plein tournoi, Patrick Partouche intervient pour annoncer qu’il n’y aura pas d’autres éditions.

Vexé par des critiques autour du prizepool, le PDG du groupe Partouche a préféré mettre un terme au PPT, avant de reconnaitre son erreur.

Une polémique autour du prizepool

La polémique est simple, le prizepool de 5 millions d’euros est-il garanti ? C’est en tout cas ce que croyaient bon nombre de joueurs en s’inscrivant à ce tournoi. Au contraire de l’organisation du tournoi, qui nie l’avoir garanti, pour qui ce prizepool était une simple estimation par rapport au nombre de joueur attendu.

Finalement, il n’y a eu « que » 573 inscriptions à 8.500€ pour un prizepool s’élevant à 4.264.580€. Il n’y a pas une énorme différence, mais les joueurs de poker habitués aux plus grands tournois du monde y ont vu de la publicité mensongère et ce sont sentis trahi pour les faire venir.

Patrick Partouche intervient

Lors du jour 3 du tournoi, Partick Partouche prend alors la parole pour annoncer, visiblement irrité que le tournoi Partouche Poker Tour connait là sa dernière édition. Voici, des extraits de son intervention :

J’ai entendu, j’ai vu et on m’a rapporté que ce que faisait le Groupe Partouche n’était pas suffisant, limite n’était pas honnête. Le Partouche Poker Tour porte mon nom, celui de ma famille. Après 40 de vie dans ce métier, lire ‘Partouche voleur, Partouche tricheur’, je ne peux pas l’accepter et mes équipes non plus.
C’est pour cela que je vous annonce que vous jouerez la dernière édition du Partouche Poker Tour. Le Partouche s’arrêtera dimanche soir.

Avant d’ajouter : Maintenant que de jeunes joueurs en mal d’ego, en mal de reconnaissance, qui ne sont même pas dans les tables finales, se permettent de dire que nous avons triché, que nous avons menti, je ne l’accepte pas.
Le prizepool de 5 millions n’a jamais été garanti sur toutes les publications que vous avez pu voir. Il y a peut-être eu une communication je ne dirais pas maladroite, je dirais plutôt une communication euphorique l’année dernière juste à la fin de ce tournoi.

Ces dernières déclarations sur les joueurs ont suscité de vives critiques notamment sur les réseaux sociaux. Notamment Jonathan Duhamel, qui comprend la frustration de Partouche mais pas vraiment sa décision d’arrêter le tournoi suite à des critiques :

De nouveaux rebondissements

Puis des internautes recherchant le faux du vrai, ont trouvé cette vidéo prouvant le tort du groupe Partouche :

Jean Jacques Ichai annonce dans la foulé sa décision de remettre sa démission pour cette erreur de communication

Patrick Partouche fait marche arrière

Aux yeux de ces nouvelles informations rendus publiques, le patron du groupe Partouche annonce dignement que les 5 millions seront finalement garantis, même si ca décision d’arrêter le tournoi reste maintenu.

Le communiqué de M.Partouche :

Depuis mon intervention controversée dans laquelle j’annonce la fin du Partouche Poker Tour, j’ai pris connaissance d’éléments de médiatisation extérieurs du champ réglementaire qui montrent que nos clients ont pu être, à tort, convaincus de l’existence d’un prizepool garanti!
(…)
Je reconnais le caractère maladroit de la médiatisation de cet évènement et la confusion qui en est sortie.
Je demande à mon groupe d’en assumer les conséquences et, malgré la réglementation actuelle, de rajouter les 736.880 euros au prizepool!
Je n’ai jamais lâché mes troupes même dans les tempêtes les plus dures que nous avons eues à affronter. Je refuse la démission qui m’a été remise ce matin, tous ceux qui entreprennent ont droit à l’erreur, y compris les patrons, mais je ne peux malheureusement pas revenir sur ma volonté. Le Partouche Poker Tour n’est plus…

La puissance des réseaux sociaux et d’internet ont eu finalement la peau de ce tournoi même si on espère pour le poker que le président du groupe changera d’avis d’ici quelques mois…

 L’affaire se passe dans une cour fédérale de New-York ce mardi 21 août. Il est alors reproché à Lawrence Dicristina d’avoir tenu un cercle de jeu illégal où se tenait dans parties de poker. Il violait donc la loi « Illegal Gambling Business Act » (IGBA), le même genre de loi qui à permis la fermeture de PokerStars et Full tilt entre autres.

Les avocats de l’accusé ont alors décidé de prouver que le poker n’était pas un jeu de hasard et qu’il n’entrait donc pas  dans le cadre de cette loi. Convaincu par les explications d’experts en tout genre, le juge a rendu son verdict et le poker est un jeu d’adresse, l’accusé a donc vu les charges contre lui annulé. La conclusion d’un rapport d’une centaine de page rendue par le juge était la suivante :

Au poker, les compétences permettent à un joueur d’augmenter ses chances de victoire et d’affecter l’issue d’une main ou d’une série de mains. Les joueurs de poker émérites disposent d’un arsenal de moyens dont les mathématiques, la psychologie, ou l’observation pour prendre l’ascendant sur leurs adversaires. Les joueurs peuvent utiliser ces talents pour gagner même si la chance ne leur a pas distribué la meilleure main. Comme les preuves de la défense l’ont prouvé, ces capacités permettent aux meilleurs joueurs de poker de dominer les joueurs moins compétents sur une série de mains

Quelles sont les conséquences de ce verdict ?

Les conséquences de ce verdict ne sont pas véritablement importantes, puisque du point de vue juridique, ce verdict peut être contredit dans un autre état et il ne fait pas école à l’échelle nationale. Cependant, il marque un pas de plus vers une légalisation et régulation du secteur aux Etats-Unis, qui semble être maintenant qu’une question de temps.

D’ailleurs, la communauté du poker outre-Altantique se réjouit de ce verdict et compte s’en servir comme un argument de poids. L’association Poker Player’s Alliance, qui lutte depuis des années pour une régulation du poker en ligne, a réagit dès l’annonce du verdict via son président, John Pappas :

Aujourd’hui, cette décision constitue une victoire importante pour le poker et des millions d’Américains passionnés. A travers son verdict, le juge Weinstein a reconnu ce que nous répétons depuis des années : le poker n’est pas un crime, c’est un jeu d’adresse.