Comparatif de L’arjel Sur L’état du Marché Des Jeux en Ligne en Europe

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L’autorité de régulation des jeux italienne AAMS a publié son bilan 2012, le 22 janvier dernier et son homologue espagnol le DGOJ a fait de même lors de la réunion informelle des régulateurs qui s’est tenue à Lisbonne les 4 et 5 juillet 2013. L’occasion pour l’ARJEL d’établir un comparatif de l’état du marché, à travers les chiffres d’affaire des opérateurs (produit brut des jeux, PBJ), les mises et le taux de retour.

Que voit-on à travers ces chiffres ?

Chaque pays a ses spécificités propres en matière de jeu, on le voit clairement. Les paris hippiques restent dominants en France représentants 33% du PBJ, alors qu’en Italie arrivent en tête le Poker et les jeux de casino, tandis qu’en Espagne les paris sportifs sont loin devant avec 49% de parts de marché.

Les chiffres espagnols doivent être examinés avec prudence, puisque la régulation n’a débuté qu’il  y a 7 petits mois : 117 millions d’euros déboursés online. En Italie on est à 749 millions d’euros, quant à la France elle affichait jusqu’ici la meilleure santé, 798 millions d’euros.
Dans son communiqué l’ARJEL souligne que le marché français du pari sportif a bénéficié en 2012 d’un calendrier sportif riche et souligne la diminution significative du cash game qui ne représente plus que 24% du PBJ.

Le choix italien d’autoriser les jeux de casino online est très certainement responsable de la perte de vitesse des autres activités : paris sportifs, poker et jeux de grattage.

En conclusion l’ARJEL se livre à un comparatif entre :

« Les marchés français et espagnols en termes de mises, de produit brut des jeux et de taux de retour aux joueurs sur les activités ouvertes à la concurrence en France, à savoir les paris sportifs, les paris hippiques et le poker en ligne.

Cette comparaison de données nous permet de constater que les taux de retour aux joueurs sur les paris sportifs et hippiques en ligne en Espagne sont plus élevés puisqu’ils s’établissent respectivement à 95% et 92% contre 80% et 77% en France en 2012.

Enfin, les mises de paris sportifs du marché espagnol se sont élevées à un peu plus d’un milliard d’euros en 7 mois contre 705 millions en France en un an.»

Les derniers chiffres tombés pour juin laissent à penser que la situation risque de se dégrader de manière sensible pour le marché hexagonal en 2013.