Interview D’Alexandra Petitjean : Vegas Dream Avec PMU.fr

Interview D’Alexandra Petitjean : Vegas Dream Avec PMU.fr

On a commencé à entendre parler d’Alexandra en 2011, dates de ses premières ITM live. Mais Alex est avant tout une joueuse online qui ne cache pas son histoire d’amour avec PMU.FR. Gagnante de la promotion Vegas Dream qui avait déclenché une polémique sur le CP, son départ pour Vegas fera figure de voyage de noces entre elle et la room et plus si affinités. Elle est en effet la 3e femme du trio composé de Caro Boz et Aimadina Lempereur, qui intègrera la villa PMU dès le 19 juin.

L’occasion de faire le point avec Alexandra sur sa carrière et ses aspirations.

Ninja

L’enfance dans une petite ville

Elle est née le 17 aout 1986 à Alès dans le Gard. Son père était ingénieur, puis s’est installé à son compte comme commerçant vendant du matériel pour les piscines, quant à sa mère d’abord femme au foyer, elle a pris plus tard un poste de secrétaire :

» J’ai un grand demi-frère, on a très peu vécus ensemble. J’ai plus été élevée comme une fille unique, mais sans être spécialement gâtée. J’ai eu une enfance calme, typique d’une ville moyenne où il n’y a pas grand-chose à faire, entre centre-ville et les Cévennes.

J’ai fait un peu de piano, un peu de danse, mais sans réelle passion, plus pour faire plaisir à mes parents. En revanche j’étais déjà joueuse et j’ai commencé jeune tous les jeux de cartes du genre Tarot ou Belote.

lunettes

A l’école j’étais une très bonne élève, sans travailler. J’étais une gamine plutôt solitaire : je n’ai jamais été très populaire. Jusqu’au lycée j’avais peu d’amis, une certaine difficulté à communiquer, pas les bons codes peut-être… Après au lycée ça s’est arrangé et j’avais plein de copains et je sortais pas mal. »

Sourire

Alexandra se retrouve un peu par hasard à passer un Bac littéraire :

» J’aimais autant les maths que le français et la philo. la Conseillère d’Orientation m’a affirmé qu’en passant un Bac L, je pourrai garder mon niveau en maths grâce au jeu des options. En fait c’était faux et j’ai perdu tous mes acquis en maths ce qui est un vrai regret. Bon L c’était pas une vocation, mais on avait moins d’heure que les autres, on ne foutait pas grand-chose et ça m’arrangeait bien. »

Boude

Des Arts au Poker

Elle part ensuite à Montpellier se destinant à étudier les Arts appliqués :

« Je fais une mise à niveau, mais très vite je ne me sens pas à l’aise : pas assez créative, un peu dépassée. Je voulais prendre une année sabbatique pour partir en Angleterre et finalement je me suis inscrite en Fac d’Anglais, là aussi vite abandonnée.

Je fais pas mal de petits boulots et je découvre le Poker à cette époque : on est en 2005 et ma mère regarde le WPT à la télé. Un de mes collègues de boulot me parle d’Everest Poker et je fais mes premières armes online.

bougies

 Bon au départ je comprenais vraiment rien. Dommage c’était la grande époque des débuts du poker où on pouvait gagner pas mal. Je déposais, je jouais hors BR, je montais et je reperdais tout, mais j’adorais ça.«

Alexandra entreprend ensuite des études de philo et obtient sa licence 3 ans plus tard tout en continuant à jouer et en progressant :

» Je suis devenue membre de Montpellier Poker et grâce aux conseils j’ai commencé à progresser et à comprendre la stratégie. Quelques Lives au casino de Gruissan, mais peu car pas de bankroll à l’époque.

A la fin de ma licence mon jeu Tight-Agro me permettait de gagner un peu, un petit complément de salaire, même si je restais encore une joueuse récréative.

Play

En 2008 je me suis consacrée à fond à la préparation du concours de Professeur des Ecoles. J’ai raté l’oral et je suis montée à Paris pour tenter de repasser le concours. Le marché régulé est apparu, je me suis mise à jouer de plus en plus bien conseillée par de très bons joueurs comme Anthony « raver44″ Lorieux. En parallèle, ma vocation pour le professorat s’était peu à peu élimée jusqu’à disparaitre complètement. J’ai abandonné l’idée d’être prof.

J’avais un stage à effectuer et j’ai gagné un package à ce moment-là pour les Bahamas. Au revoir l’IUFM, je me suis laissée porter par les évènements.

J’ai fait une année 2011 sympa, mais toujours en tant qu’amatrice et fin 2011 j’ai enfin pris mon année sabbatique et suis partie en Thaïlande, où je suis restée 18 mois. »

Tigre

2013 : Poker Pro

De retour de son voyage, elle décide de s’installer à Nantes et de faire le nécessaire pour passer Pro :

« Je ne connaissais plus grand monde à Montpellier, j’ai choisi Nantes car c’est une ville sympa et je me suis vite fait des amis.

Je me suis déclarée au FISC comme joueuse pro. C’est difficile, il y a des hauts et des bas, la moitié de tes gains partent en taxes et l’année 2014 a été rude, m’obligeant à baisser de limites pendant un temps.

Je sais que je ne ferai pas ça toute ma vie. A court terme je vais me diriger vers le développement Web : l’auto-formation est facile, il y a des débouchés et le rythme de travail en Free-Lance correspond à ce que je vis actuellement. Plus tard j’aimerai me tourner vers un entreprenariat en liaison avec le bien manger, le mieux vivre, les filières courtes et le « consommer local » : un Delicatessen ou pourquoi pas une micro-brasserie. »

 

CP

Alexandra et PMU.FR

C’est la 2e année où Alex tente la Promo Pro Dream de PMU :

« L’an dernier j’ai échoué ma qualification en finale sur le fil : toute la semaine j’ai été qualifiable et j’ai foiré le dernier soir. La déception a été énorme, à la hauteur de mon investissement.

Je suis une grosse cliente PMU et je pense avoir le bon profil pour représenter la room. J’ai retenté cette année et là encore j’ai échoué encore une fois en demies. Ca se joue à très peu de choses finalement et j’ai pris cet échec plus sereinement.

J’ai vu l’opération Vegas Dream, bien lu le règlement sur la marche à suivre et l’ai respecté à la lettre, j’avais derrière moi les joueurs du Florida et une certaine visibilité sur les réseaux sociaux et j’ai gagné. Il y a forcément eu des déçus, certains n’ont pas su garder leur sang-froid et ont créé une polémique sur la légitimité de ma victoire. Pourtant tout était indiqué dans le règlement, que j’ai suivi point par point. Heureusement d’autres personnes plus fair-play ont très bien compris cela et m’ont juste souhaité bonne chance !

J’allais aller à Vegas de toutes façons, ces 10 jours seront une parenthèse que je vois comme une sorte de Monopoly géant. On va s’amuser, on est tous motivés, il y a de très bons joueurs et avec les filles on s’entend bien.

CP2

Pour moi ça n’a rien à voir avec la Maison du Bluff, que j’ai refusé de faire. On n’est pas enfermés, on ne sera pas filmés H24, on aura du temps libre … Bien sûr la caméra me fait un peu peur, mais je suis plus à l’aise qu’avant avec mon image publique. Je communique plus sur les réseaux sociaux et je me rends compte à quel point c’est agréable d’être soutenue.

Etre une femme au Poker ? C’est plutôt agréable en soi … Mais par ailleurs dans un milieu aussi masculin ça attire forcément l’attention, et il y a certaines de ces attentions que je préfèrerais éviter : créer des rumeurs sur des histoires de cul ou d’argent parce qu’on n’a rien à dire, c’est quand même bien dommage … »

GL à nos 3 Grâces dans leur quête du Graal à Vegas, on les suivra …