Rapport Trimestriel de L’ARJEL : le Poker Toujours en Baisse

Rapport Trimestriel de L’ARJEL : le Poker Toujours en Baisse

C’était à prévoir, le ciel de PokerLand est toujours aussi gris en ce début d’année 2015. Le premier rapport trimestriel de l’ARJEL vient de tomber, confirmant s’il en était besoin un état des lieux morose.

Rapport ARJEL T1 2015 : la bonne santé des paris sportifs

Le rapport souligne par ailleurs la bonne santé des paris sportifs et la stabilité des paris hippiques. En effet les mises progressent de 38% et le nombre de parieurs de 27%. Le Produit Brut des Jeux augmente donc de 17% à 63 millions d’euros, avec un Taux de Retour au Joueur qui augmente de 3,4 points.

L’agrément de paris sportifs obtenu par Winamax  il y a un an a certainement drainé des joueurs de Poker vers cette nouvelle activité. A noter que c’est sans surprise le football qui représente 58% des paris.

Paris

ARJEL T1 2015 : plus dure sera la chute

Côté Poker, donc on assiste à une nouvelle baisse de 15% des mises en Cash Game. De plus les joueurs jouant moins de 100€ par mois sont en augmentation de 3%, pris dans le réservoir des joueurs misant de 300 à 10 000€. 12% de joueurs ont fermé leurs comptes.

Pour les tournois on note une augmentation de 5% des inscriptions. Hélas pour les puristes la case tournois est remplie par les MTT pour 41%, le reste englobant sous l’appellation S&G, les formats Expressos et Spin&go, attirant de nouveaux joueurs récréatifs. 5% des joueurs de tournois ont mis la clé sous la porte.

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Un avenir pour le Poker ?

Les regards se tournent maintenant vers les éventuelles perspectives d’avenir, annoncées la semaine dernière après la visite du Secrétaire d’Etat chargé du Budget Christian Eckert au Président n de l’ARJEL Charles Coppolani. La question du partage des liquidités européennes était revenue une fois de plus sur le tapis.

Jusqu’ici cette réouverture vers le marché italien et/ou espagnol avait reçu une fin de non-recevoir de la part du gouvernement, malgré l’avis favorable de l’ARJEL et de son ancien Président Jean François Vilotte, la crainte de voir du blanchiment d’argent aux tables étant le principal argument des détracteurs de cette idée.

C’est sûr qu’il faudra patienter encore quelques temps, mais un rayon d’espoir s’est enfin glissé entre les nuages.